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Vocabulaire surf : les mots essentiels à connaître

06/10/25
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ile salomon surf

L'intégralité du vocabulaire surf grâce à Rip Curl

Le surf est bien plus qu’un simple sport de glisse. C’est une culture, un style de vie, et surtout un langage riche, fait de termes techniques, de figures et d’expressions uniques. Comprendre ce vocabulaire surf, c’est s’ouvrir la porte d’un univers passionnant où chaque mot évoque une sensation, une technique ou un lieu mythique. Que vous soyez un débutant curieux, un pratiquant régulier ou un passionné qui voyage à la recherche des spots parfaits, ce lexique complet de A à Z vous aidera à parler et à penser comme un véritable surfeur. Vous pourrez ainsi mieux analyser une vague déferlante, choisir la planche adaptée, reconnaître un beach break ou un reef break, et comprendre les conversations animées au line up. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.

Le surf est né bien avant d’être un sport moderne, dans les traditions polynésiennes et hawaïennes. Pour en savoir plus sur ses racines, découvrez l’histoire du surf. Aujourd’hui, cette discipline s’est mondialisée, avec ses champions, ses spots iconiques et son vocabulaire universel. Voici votre guide complet. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.

A

Aerial :Figure spectaculaire où le surfeur quitte la surface de l’eau en utilisant la lèvre de la vague comme tremplin. Cette manœuvre, réservée aux surfeurs confirmés, demande un timing parfait et un excellent contrôle en l’air. Très populaire dans les tricks modernes, elle démontre un haut niveau de technique. 

Arrière de la planche (tail) : Partie située à l’opposé du nose (avant). Cette zone est essentielle pour le contrôle et la manœuvrabilité. Les appuis sur l’arrière permettent des virages serrés et des manœuvres explosives. 

B

Backside : Surfer dos à la vague, ce qui peut être moins naturel pour certains, mais permet des manœuvres puissantes sur la partie critique. 

Backwash : Mouvement d’une vague qui, après avoir déferlé sur la plage, repart vers le large et entre en collision avec les vagues suivantes. Ce phénomène peut créer des rebonds imprévisibles, parfois exploitables pour gagner de la hauteur, mais aussi déstabiliser le surfeur et rendre la lecture du plan d’eau plus complexe.

Baïne : Cuvette naturelle creusée par la houle et les courants, caractérisée par un fort courant sortant vers le large. Facile à repérer à marée basse grâce à ses zones d’eau plus calme entre deux bancs de sable, elle devient beaucoup moins visible à marée haute, tout en restant présente et dangereuse. Les baïnes peuvent emporter rapidement un nageur ou un surfeur inattentif ; il est donc essentiel de savoir les identifier et de sortir du courant en nageant parallèlement à la plage.

Barrel : Tube formé par une vague déferlante, où le surfeur se retrouve entièrement recouvert par l’eau. Être « tube ride » est considéré comme l’une des sensations ultimes dans le surf. 

Bas de la vague : Partie basse où le surfeur prend de la vitesse avant de remonter vers la zone de puissance. C’est souvent le point de départ d’un bottom turn. 

Beach break : Zone où les vagues cassent sur un banc de sable. Très fréquent en Europe et en Australie, ce type de spot peut être idéal pour apprendre, mais certaines conditions créent des vagues rapides et creuses, redoutables même pour les experts.

Bodyboard : Petite planche sur laquelle le surfeur ou la surfeuse se tient allongé·e ou à genoux. Pratiqué avec des palmes, il permet de prendre des vagues plus creuses ou proches du rivage, souvent sur des shore breaks puissants.

Bodysurf : Surf sans planche, uniquement avec des palmes et son corps. C’est la forme la plus pure et minimaliste du surf, exploitant la glisse naturelle sur la vague.

Bottom turn : Virage puissant réalisé au bas de la vague après le take-off, qui permet de revenir vers la section la plus critique. C’est la base de nombreuses manœuvres. 

Break : Endroit ou moment où la vague casse. On distingue le reef break, le point break et le beach break, chacun ayant ses spécificités. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.

C

Canard : Technique utilisée pour passer la barre et rejoindre le large en évitant de se faire emporter par la vague. Elle consiste à enfoncer le nez de la planche sous l’eau, puis à appuyer sur l’arrière pour la faire passer entièrement sous la mousse, avant de remonter derrière la vague. Cette manœuvre, appelée duck dive en anglais, est essentielle pour franchir la zone d’impact avec un maximum d’efficacité, surtout dans des conditions puissantes.

Carène : Dessous de la planche, en contact direct avec l’eau. Sa forme (plate, concave, double concave, etc.) influence la vitesse, la stabilité et la maniabilité de la planche.

Carve : Virage appuyé sur le rail de la planche, visant à tracer une courbe fluide et puissante sur la face de la vague, souvent pour se rapprocher de la zone de puissance.

Challenger Series : Circuit de deuxième division mondiale, servant de tremplin vers le Championship Tour. Les meilleurs de cette série obtiennent leur qualification pour rejoindre l’élite.

Championship Tour : Circuit professionnel regroupant l’élite mondiale du surf. Il rassemble les meilleurs surfeurs et surfeuses de la planète qui s’affrontent sur les spots les plus prestigieux du monde.

Close out : Vague qui se casse simultanément sur toute sa longueur, sans laisser d’épaule exploitable. Elle empêche le surfeur de longer la vague et le contraint souvent à sortir rapidement ou à se préparer à un impact direct avec la mousse. Ce type de déferlement est fréquent lorsque la houle arrive de face ou sur des bancs de sable mal orientés.

Combinaison de surf : Tenue en néoprène conçue pour protéger le surfeur ou la surfeuse du froid, du vent et des irritations. Son épaisseur (exprimée en millimètres) varie selon la température de l’eau : plus l’eau est froide, plus la combinaison est épaisse. Elle peut être intégrale, à manches longues ou courtes, et se ferme par un zip dorsal, frontal ou être sans zip (zipless) pour plus de souplesse. En plus de conserver la chaleur corporelle, elle offre une protection contre les coups et les frottements de la planche.

Tenue en néoprène conçue pour protéger le surfeur ou la surfeuse du froid, du vent et des irritations. Son épaisseur (exprimée en millimètres) varie selon la température de l’eau : plus l’eau est froide, plus la combinaison est épaisse. Elle peut être intégrale, à manches longues ou courtes, et se ferme par un zip dorsal, frontal ou être sans zip (zipless) pour plus de souplesse. En plus de conserver la chaleur corporelle, elle offre une protection contre les coups et les frottements de la planche.

Curl : Partie enroulée et creuse de la vague, juste avant le déferlement. C’est souvent là que se forme le barrel. 

Cut back : Manœuvre où le surfeur revient vers la mousse après avoir pris de la vitesse, afin de rester dans la zone de puissance de la vague. C’est un mouvement fluide qui montre le style du surfeur. 

D

Déferlement de la vague : Instant où la vague casse et produit de la mousse. Les surfeurs expérimentés savent anticiper ce moment pour se positionner correctement. 

Dérive : Ailette fixée sous la planche pour stabiliser la trajectoire, améliorer l’accroche et diriger le flux d’eau sous la carène. Les dérives jouent un rôle essentiel dans la maniabilité et la vitesse d’une planche. Leur taille, leur forme et leur configuration influencent directement le style de surf. Single fin : une seule grande dérive centrale, typique des longboards classiques. Elle offre stabilité et fluidité, idéale pour un surf en courbes amples.

  • Twin fins : deux dérives latérales, souvent montées sur des fish ou planches rétro. Elles donnent plus de vitesse et de vivacité, mais moins d’accroche dans les vagues creuses.

  • Thruster : configuration la plus répandue, avec trois dérives (deux latérales et une centrale plus petite). Elle offre un bon équilibre entre contrôle, réactivité et accroche, adaptée à la plupart des conditions.

  • Quad : quatre dérives, deux de chaque côté, pour maximiser la vitesse et l’accroche dans les sections creuses. Souvent utilisées en reef break ou pour le surf de grosses vagues.

  • Five fins : permet d’alterner entre thruster et quad selon les conditions et le style recherché.

Le choix des dérives dépend aussi du matériau (plastique, fibre, carbone), de la flexibilité et du système de fixation (FCS, Futures, dérives fixes). Bien comprendre leur impact permet d’adapter sa planche aux conditions et à son propre style de surf.

Droite : Vague déroulant vers la droite du point de vue du surfeur. Les droites et les gauches demandent des techniques différentes selon l’orientation du surfeur. 

 

E

Épaule : partie de la vague prête à déferler, la plus puissante, sur laquelle le.la surfeur.euse évolue. C’est l’endroit idéal pour maintenir de la vitesse, enchaîner des manœuvres et rester dans la zone de puissance sans se faire rattraper par la mousse. Une bonne lecture de l’épaule permet d’anticiper les sections fermantes et de choisir la meilleure trajectoire.

F

Fish : Planche courte, large et souvent dotée d’un tail en forme d’hirondelle (swallow tail). Idéale pour les petites vagues molles, elle offre vitesse et maniabilité, tout en facilitant la prise de vague.
Flat : Terme utilisé pour décrire un plan d’eau sans vagues, souvent lisse comme un lac. Ces périodes, fréquentes en été ou lors d’un manque de houle, sont peu propices au surf mais idéales pour d’autres activités nautiques comme le paddle ou la natation.

Floater : Manœuvre consistant à glisser sur la lèvre d’une vague en train de fermer, en contrôlant l’équilibre jusqu’à retomber sur la face de la vague.

Fond : Nature du sol sous le plan d’eau : sable, roche, corail… Chaque type de fond influence la forme et la puissance des vagues. 

Frontside : Surfer face à la vague, généralement plus intuitif et permettant de mieux voir la section qui se forme. 

G

Gauche : Vague déroulant vers la gauche du point de vue du surfeur. Les gauches peuvent offrir des sections longues idéales pour les manœuvres. 

Glassy : Plan d’eau offrant une surface parfaitement lisse, sans clapot, où les vagues se dessinent de manière nette et régulière. Le soleil peut s’y refléter, donnant un aspect brillant et miroir. Ces conditions, souvent dues à un vent faible ou offshore, sont idéales pour la glisse et la lecture des vagues.

Goofy : Surfeur ou surfeuse qui adopte une position avec le pied droit à l’avant de la planche. Ce stance est moins courant que le regular et peut influencer la manière d’aborder droites et gauches.

Gun : Planche longue, étroite et épaisse, conçue pour affronter les très grosses vagues. Sa forme permet de générer de la vitesse rapidement et d’assurer une bonne stabilité dans des conditions extrêmes.

H

Hang Five : Figure de longboard où le surfeur avance jusqu’à placer cinq orteils sur le nose de la planche, tout en maintenant l’équilibre.

Hang Ten : Variante plus avancée du Hang Five, où les dix orteils sont placés sur le nose, demandant un excellent contrôle et un bon placement sur la vague.

Hawaï : L’un des berceaux modernes du surf, avec des spots mythiques comme Pipeline. Comparable à Tahiti pour ses vagues puissantes et sa culture surf. 

I

Impact zone : Zone où la puissance de la vague se libère. C’est une zone d'impact dangereuse où il est préférable de ne pas rester trop longtemps. 

ISA (International Surfing Association) : Fédération internationale de surf, regroupant une centaine de pays membres, dont la France. Elle encadre la pratique du surf et organise notamment les championnats du monde amateurs.

J

Jargon : Autre terme pour désigner le vocabulaire du surf. Chaque pays a ses variantes et ses expressions propres. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.

K

Kick-out : Manœuvre permettant de sortir volontairement d’une vague, souvent en passant par-dessus ou derrière l’épaule, pour éviter la section fermante.

Kook : Débutant qui ne connaît pas encore les règles de priorité ou qui adopte une attitude dangereuse sur un spot. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.

L

Lay back : Manœuvre où le surfeur s’incline vers l’arrière, presque allongé, lors d’un roller ou d’un cut back, puis se redresse pour continuer la manœuvre.

Lèvre de la vague : Partie supérieure qui bascule vers l’avant au moment du déferlement de la vague. Cette zone concentre une grande partie de la puissance de la vague et offre un excellent appui pour réaliser des manœuvres spectaculaires comme un off the lip, un re-entry ou un floater. En frappant la lèvre au bon moment, le surfeur peut utiliser l’énergie de la vague comme tremplin pour des figures aériennes ou pour se recaler dans le curl. Cependant, mal aborder cette zone peut entraîner une perte de vitesse ou une chute, surtout dans les vagues creuses et rapides. Maîtriser l’approche de la lèvre demande un bon timing, un placement précis et une lecture attentive du mouvement de la vague.

Line up : Zone où les surfeurs attendent les vagues, généralement au large, derrière la zone de déferlement. 

Longboard : Planche longue, épaisse et stable, mesurant généralement plus de 9 pieds (2,75 m). Idéale pour les manœuvres classiques comme le nose riding et pour glisser sur des vagues longues et douces.

M

Mini malibu : Planche polyvalente, stable et idéale pour apprendre à manœuvrer. Plus courte qu’un longboard, mais avec un volume généreux. 

N

Nose : Avant de la planche de surf. Sa forme influe sur la vitesse et la maniabilité. 

Nose riding : Figure de longboard consistant à se tenir en équilibre avec les pieds proches ou sur le nose de la planche, tout en suivant la vague.

O

On shore : Vent soufflant depuis l’océan vers la terre, généralement défavorable au surf. Il a tendance à aplatir les vagues, à les faire déferler prématurément et à créer du clapot, rendant le plan d’eau agité et moins lisible.

Off shore : Vent soufflant depuis la terre vers l’océan, considéré comme idéal pour le surf. Il retarde le déferlement, creuse les vagues et les rend plus propres, à condition qu’il ne soit pas trop fort pour ne pas gêner la rame et le take-off.

Outline : Silhouette d’une planche vue de dessus, définie par la courbe reliant le nose au tail. Elle détermine en grande partie le caractère et l’utilisation de la planche.

Outside
: Partie la plus au large d’un spot, où se forment les premières sections de la vague. C’est souvent là que les surfeurs se positionnent pour attendre les plus grosses séries et anticiper leur prise de vague avant qu’elle ne se rapproche du rivage.

P

Passer la barre : Traverser la zone de vagues pour atteindre le line up. Cela demande technique et endurance, notamment via le duck dive. 

Partie de la vague : Chaque segment exploitable : l’épaule, la section creuse, le dessus de la vague… 

Période : Intervalle de temps, exprimé en secondes, qui sépare deux vagues consécutives. Une période longue indique généralement des vagues plus puissantes et mieux formées, tandis qu’une période courte correspond souvent à une houle plus désorganisée.

Pic  : Point précis où la vague commence à déferler. C’est souvent l’endroit le plus convoité car il permet de prendre la vague dès son départ et d’accéder à la section la plus puissante.

Planche en mousse : Idéale pour débuter. Plus douce et plus stable, elle réduit les risques de blessure.

Point break : Vague cassant autour d’un promontoire rocheux. Souvent plus régulière et plus longue qu’un beach break.

Priorité : Ensemble de règles essentielles à respecter pour maintenir une bonne entente à l’eau et assurer la sécurité de tous les surfeurs. La règle principale veut que le surfeur le plus proche du pic (ou peak) ait la priorité sur la vague. Respecter ces règles évite les collisions, préserve la fluidité des sessions et contribue à une ambiance conviviale au line-up. 

Prize money : Gains financiers distribués lors d’une compétition professionnelle, en fonction du classement final des participants.

Q

Quiver : Collection de planches de surf adaptées à différentes conditions de vagues. 

R

Rails : Bords latéraux de la planche. Leur épaisseur et leur forme (ronds, vifs, boxy) influencent l’accroche, la maniabilité et la fluidité des virages.


Reef break : Spot où la vague casse sur un récif corallien ou rocheux. Souvent associé à des vagues puissantes et creuses comme à Tahiti.

Rider : Terme pour désigner un surfeur expérimenté, capable de performer dans toutes les conditions. 

Regular : Surfeur ou surfeuse qui place le pied gauche à l’avant de la planche. C’est la position la plus répandue et, pour beaucoup, la plus intuitive lors de l’apprentissage.

Reverse air : Figure aérienne où le surfeur effectue une rotation complète dans les airs, puis se réceptionne en reprenant le sens du déferlement.

Rocker : Courbure de la planche vue de profil. Un rocker prononcé facilite les virages serrés et le surf dans les vagues creuses, tandis qu’un rocker faible favorise la vitesse sur les sections plates.

Roller : Virage sec et engagé en haut de la vague, souvent sur la lèvre, pour redescendre vers la section de puissance.

S

Sable : Élément du fond pour un beach break. Sa disposition peut créer des bancs propices à de belles vagues. 

Session : Période passée à l’eau pour pratiquer le surf, depuis l’entrée au line-up jusqu’au retour sur la plage. Une session peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, selon les conditions, la forme physique et la motivation du surfeur.

Set : Succession de plusieurs vagues arrivant à fréquence rapprochée, généralement plus grosses et plus puissantes que les vagues intermédiaires. Les surfeurs attendent souvent les séries pour profiter des meilleures conditions, mais elles peuvent aussi surprendre par leur intensité et nécessitent une bonne anticipation pour se positionner correctement.

Shape : Forme globale donnée au pain de mousse lors de la fabrication d’une planche, incluant le profil, le rocker, l’outline et les rails.


Shore break : Vague qui casse tout près du rivage, souvent de manière rapide et puissante. Appréciée pour les figures aériennes et les tubes courts, mais pouvant être dangereuse en raison du faible fond et de l’impact direct sur le sable ou les rochers.

Shortboard : Planche courte, fine et pointue, privilégiée par les surfeurs expérimentés. Elle offre vitesse, réactivité et performance dans les manœuvres radicales.

Single fin : Planche de surf équipée d’une seule grande dérive centrale. Favorise les courbes amples et fluides, typiques du style classique, notamment en longboard.

Snap : Virage très rapide et explosif, souvent accompagné d’un dérapage contrôlé de l’arrière de la planche, qui passe brièvement devant la direction initiale.

Soft board : Planche en mousse, conçue pour les débutants. Plus sécurisante, elle amortit les chocs et facilite l’apprentissage du take-off et de la rame.

Spot : Lieu précis où l'on surfe. Chaque spot a ses règles, sa configuration et son ambiance. 

Stand Up Paddle (ou SUP) : Discipline où le surfeur ou la surfeuse est debout sur une planche longue et stable, se déplaçant grâce à une pagaie. Permet de surfer mais aussi de pratiquer sur eau plate.

Style : Signature personnelle du surfeur, mélange de technique et de fluidité. 

Swell : Mouvement régulier du plan d’eau formé par des ondes dont les crêtes sont arrondies et qui ne déferlent pas encore. Elle résulte du vent soufflant au large et transporte l’énergie sur de longues distances. La houle détermine la taille, la puissance et la fréquence des vagues lorsqu’elle atteint la côte.

T

Tahiti : Destination mythique, notamment pour la vague de Teahupo’o, célèbre pour être l’une les plus grosses vagues surfée de tous les temps. 

Tail : Partie arrière de la planche. Sa forme (square, round, pin, swallow, etc.) influence la réactivité et le comportement dans les manœuvres.

Take off : Moment crucial où le surfeur rame, se lève sur sa planche et amorce sa première descente sur la vague.

Taxer : Action de démarrer sur une vague alors qu’un autre surfeur ou une autre surfeuse est déjà engagé·e, ce qui revient à lui voler la priorité. Considérée comme un manque de respect majeur au line-up, cette pratique peut créer des tensions et augmenter les risques de collision.

Thruster fin : Configuration de planche avec trois dérives, deux latérales et une centrale. C’est le montage le plus répandu, offrant un bon équilibre entre contrôle, vitesse et accroche.


Tow-in : Technique consistant à être tracté par un jet-ski pour prendre de très grosses vagues, impossibles à atteindre uniquement à la rame.

Tricks : Figures et manœuvres aériennes ou techniques.

Tube (ou barrel) : Situation où le surfeur se trouve à l’intérieur du rouleau formé par la lèvre de la vague, considéré comme l’une des expériences ultimes du surf.

Twin fin : Planche de surf équipée de deux dérives latérales. Offre vitesse et liberté dans les virages, idéale dans des vagues petites à moyennes.


V

Vent de terre : Vent soufflant du rivage vers l’océan, qui rend les vagues plus lisses et plus propres. 

Vague déferlante : Vague qui casse et devient surfable. 

 

W

Waiting period : Fenêtre d’attente prévue dans le calendrier d’une compétition, pendant laquelle les organisateurs choisissent les jours offrant les meilleures conditions de vagues pour lancer les épreuves.

Wild card : Invitation attribuée par l’organisation pour participer à une compétition, souvent donnée à un local reconnu, un jeune talent ou un surfeur de renom revenant sur le circuit.

Wipe out
: Chute d’une planche de surf, souvent violente et imprévisible, pouvant survenir lors d’une manœuvre ou à cause d’une section fermante.

WSL (World Surf League) : Organisme américain chargé de l’organisation et de la promotion des compétitions professionnelles internationales de surf, dont le Championship Tour et les Challenger Series.

X

Yew : Cri d’excitation lancé par les surfeurs pour célébrer une belle vague.

Z

Zone d'impact : Partie de la vague où elle casse avec le plus de puissance, également appelée impact zone. Terme courant du vocabulaire surf, utile pour décrire la pratique.